Auteur/autrice : Françoise GOMES

Bonne année 2020 !

 

 

Toute l’équipe de Transitions Pro Île-de-France vous souhaite une excellente année 2020.

En 2020, le Fongecif Île-de-France se transforme et devient Transitions Pro Île-de-France.

Nous serons cette année encore à vos côtés pour concrétiser et financer vos projets car votre réussite est notre réussite. 

Depuis le 2 janvier 2020, les agences du Groupement Évolution agissent comme nouveaux opérateurs du Conseil en Évolution Professionnelle en Île-de-France

Depuis le 2 janvier 2020, les agences du Groupement Évolution Île-de-France (Tingari, ID Formation, Catalys Conseil) sont les nouveaux opérateurs du Conseil en Évolution Professionnelle (CEP) pour les salariés du secteur privé. Le Groupement Évolution Île-de-France est un regroupement de cabinets de conseil, société coopérative et association, spécialisés dans l’accompagnement vers l’emploi et les solutions RH.

Afin d’accompagner pleinement les franciliens, 39 agences sont ouvertes dans la région.

Vous pouvez contacter directement votre nouvel opérateur au numéro suivant : 0 800 94 59 40. Pour rappel, les autres opérateurs sont l’APEC, les Missions locales, Cap emploi, et Pôle emploi.

La reconversion professionnelle : qui saute le pas ?

La reconversion professionnelle a le vent en poupe, ce n’est plus du tout considéré comme un échec mais comme un nouveau départ, un choix courageux et parfois même admiré par son entourage. Les raisons de cette envie de changer d’air sont multiples : retrouver du sens à son travail, atteindre un meilleur équilibre vie professionnelle et vie personnelle, avoir un meilleur salaire ou améliorer ses conditions de travail. En 2019 : plus de 9 actifs sur 10 souhaiteraient faire une reconversion, sont en cours ou l’ont déjà fait. Décryptage de l’étude menée en ligne par nouvelleviepro.fr (groupe AEF info) pour découvrir le portrait-robot des français qui ont osé !

Ce désir de renouveau séduit autant les hommes que les femmes. Ils ont généralement entre 40-49 ans, habitent dans les grandes villes, ont pour objectif de changer de métier (65 %) et parmi eux certains ont même changé de secteur d’activité (35 %). Ce sont les cadres et les salariés du secteur privé qui se reconvertissent davantage. Mais, les employés ne sont pas en reste, 35 % sont en reconversion en 2019 ou ont déjà changé de métier pendant leur vie professionnelle. De plus, il semblerait qu’être parent soit un facteur motivant, en effet, 57 % des personnes interrogées en couple ayant des enfants ont envie de se lancer. On observe que, plus ils sont diplômés, plus ils sont nombreux à avoir déjà réalisé une reconversion. Toutefois, l’envie de se reconvertir est partagée quel que soit le niveau d’étude.

Des disparités importantes selon les situations professionnelles

D’une manière générale, les demandeurs d’emplois sont beaucoup plus nombreux que les autres à être en pleine reconversion. Les autres, c’est-à-dire les salariés, y pensent mais ne prennent pas le départ ! Généralement, parce qu’ils ne savent pas par où commencer (72 %) et qu’ils ressentent le besoin d’être rassurés et guidés pour élaborer un nouveau projet professionnel dans de bonnes conditions.

Zoom sur les métiers de bouche

Vous avez envie de changer de métier mais vous ne savez pas vers quel secteur vous tourner ? Pensez au secteur des métiers de bouche qui pourra vous offrir de bonnes opportunités.

métiers de bouche cuisinier boulanger pâtissier

En effet, le secteur des métiers de bouche offre de grandes évolutions de carrière aux artisans pour exceller dans leurs métiers grâce à leur savoir-faire. Des compétences reconnues dans le monde entier à travers la gastronomie française, permettant d’ouvrir les portes de l’emploi, en France comme à l’étranger au candidat.

Pourtant les vocations suscitées par leur mise en avant dans les médias ne suffisent pas à combler l’ensemble des jobs vacants dans ce secteur. Les métiers visés, accessibles dès le CAP comme cuisinier, pâtissier, boulanger, boucher donnent la possibilité, avec le temps et l’expérience, de créer sa propre entreprise et on peut même parler de carrière grâce à la distinction du « meilleur ouvrier de France ».

Les offres d’emploi ne manquent pas et plus particulièrement dans la restauration. Selon Défi Métier, les très nombreux établissements de restauration franciliens peine à recruter : un fort volume d’offres est à pourvoir chaque année, dont près de 6 500 postes de cuisiniers en 2019 et plus de 18 800 postes d’aides de cuisine et employés polyvalents de restauration. Affecté par un turnover assez important, ce secteur propose des bonnes perspectives d’évolution de carrière pour les candidats sérieux et motivés (chef de partie, chef cuisinier).

Alors, si vous cherchez à vous reconvertir dans un métier avec une embauche à la clé, explorez davantage ce secteur. N’hésitez pas à nous contacter pour échanger avec une documentaliste sur les métiers et les formations qui pourraient vous convenir dans ce domaine.

Zoom sur le secteur du funéraire

À l’occasion de la fête des morts, découvrez les particularités de ce secteur d’activité méconnu du grand public. Pourtant, les métiers associés à ce domaine valent le coup d’être creusés.

Le secteur du funéraire est un secteur dynamique. Pour cause, la population ne cesse d’augmenter et le nombre de décès est en constante progression.  En 2018, on tournait autour de 600 000 décès annuels en France et on en prévoit 700 000 en 2030. Ce secteur englobe toutes les activités relatives à l’hommage rendu aux défunts.  Il se divise donc en trois grandes familles : les pompes funèbres (79 %), la marbrerie funéraire (12 %) et  la thanatopraxie et autres familles (9 %).

Les métiers du funéraire

Le secteur du funéraire regroupe une grande diversité de métier qui va du conseil à l’assistance aux familles en passant par le soin et la prévoyance. Or, trois métiers se partagent à eux seuls les trois quarts des effectifs du secteur. Selon son rapport annuel de 2018, Opcalia relève plus de 2 500 annonces publiées sur tout le territoire dont : 18 % en porteur, 11 % pour celui d’assistant funéraire et 4 % pour le marbrier-poseur.

  • Le porteur-chauffeur-fossoyeur représente 35,2 % des emplois du secteur en France
    Ce métier propose des missions très diversifiées. En effet, il intervient tout le long du processus depuis la mise en bière, jusqu’à l’inhumation ou la crémation. Leur principale mission est de transporter le cercueil de la chambre funéraire dans le corbillard puis à l’église ou en salle de recueillement, et enfin au cimetière ou au crématorium. Cependant, ils peuvent également intervenir sur d’autres tâches, notamment, la préparation et l’habillage, le placement du corps, la fermeture du  cercueil, et l’organisation logistique de la salle où le défunt est présenté à la famille. Ce métier demande donc de la discrétion, de la disponibilité et de la réactivité.

  • L’assistant funéraire représente 21,5 % des emplois  du secteur
    Il conseille, accueille et assiste la famille du défunt dans l’organisation des obsèques. Il doit apporter un soutien moral à la famille, mais c’est aussi un commercial qui guide ses clients vers les produits et services funéraires selon leurs besoins et leur budget. Ensuite, il doit coordonner les différents intervenants pour l’organisation et la bonne réalisation des obsèques. L’assistant funéraire doit être exemplaire dans son comportement, il doit savoir écouter tout en sachant prendre du recul. Il doit également avoir un très bon sens du contact.

  • Le marbrier-poseur représente 19,4 % des emplois du secteur en France
    Le marbrier assure la pose des stèles et des monuments funéraires. Il participe également à leur entretien et éventuellement à leur restauration. Il est l’artisan de la pierre du souvenir. D’abord en face à face, dans son atelier ou magasin, il rencontre les familles afin de leur proposer une stèle qui répond à leurs attentes. Puis, il conçoit, façonne, grave et  pose  la stèle ou le monument au cimetière. C’est un métier d’art qui demande donc des bonnes capacités d’écoute, et de précisions.

Le niveau de diplôme souhaité selon le métier envisagé

Les recruteurs recherchent principalement des candidats ayant :

  • un niveau CAP pour des postes de chauffeur-porteur et marbrier- poseur,
  • un niveau bac pour les assistants funéraires et conseillers commerciaux,
  • un bac +2 est plus fréquemment demandé pour des postes de conseiller funéraire, maître de cérémonie, et responsable logistique-exploitation.

Les perspectives d’évolution du secteur

Certains recrutements s’avèrent difficiles pour les entreprises, notamment pour les porteurs/chauffeurs et les conseillers funéraires. Les tensions risquent de se renforcer dans les années à venir car les besoins en main-d’œuvre sont estimés à plus de 1 000 embauches par an sur tout le territoire. En effet, les départs en retraite seraient de l’ordre de 600 par an et les créations de postes de 375 par an, compte tenu des besoins de la population et des estimations de taux de mortalité. De plus, contrairement à certains secteurs, embaucher des seniors n’est pas un problème : toutes les tranches d’âge sont visées par les recrutements !

Vous êtes conquis ? N’hésitez pas à nous contacter pour échanger avec une documentaliste sur les métiers et les formations qui pourraient vous convenir dans ce domaine.

Sources
https://www.cpfm.fr/panorama-funeraire-france/
https://www.cpfm.fr/wp-content/uploads/2018/10/BAROMETRE-SERVICES-FUNERAIRES-2018.pdf
https://www.jesuisentrepreneur.fr/informations-sectorielles/services/services-funeraires/les-points-vigilance-services-funeraires.html
https://www.dansnoscoeurs.fr/articles/metiers-emploi-funeraire

Guide des ressources emploi (Teamaël) : fiche « Funéraire / Services funéraires »
Fiche Actuel CIDJ n° 2.97
Fiches ROME Pôle emploi K2601 et K2602