Et si les métiers de l’immobilier étaient à portée de main ?

Voici quelques points qui vous pousseront peut-être à vous lancer !

Ce secteur dynamique est fortement pourvoyeur d’emplois. En 2017, Pôle emploi recensait en effet plus de 20 700 projets de recrutement au niveau national dans les activités immobilières.

Pour quels métiers ?

  • Agent immobilier, négociateur immobilier :  vous ferez de la prospection, de la relation client et de l’administration (compromis de vente, estimation de la valeur d’un bien, etc.).
  • Gestionnaire de biens immobiliers : vous prendrez en charge la gestion locative de biens immobiliers pour le compte d’un propriétaire.
  • Diagnostiqueur immobilier : vous réaliserez des mesures de surfaces et contrôlerez la sécurité et la situation sanitaire d’un bien immobilier lors de sa mise en vente ou en location, conseillerez les clients, etc.

1 salarié sur 3 travaille en Île-de-France

Ces postes peuvent se situer dans différentes structures : agence immobilière, cabinet d’administration de biens (syndic de copropriété, gestion locative, etc.), organisme HLM, organisme de contrôle …et beaucoup d’autres ! À vous de choisir ce qui vous convient le mieux !

On compte 62 % de femmes : un créneau est donc à prendre pour vous Messieurs !

Pour intégrer ce domaine, l’acquisition d’un Bac +2 vous sera indispensable. Les employeurs sont à la recherche de candidats qualifiés notamment pour le métier de gestionnaire immobilier.

+ de 90 % de TPE (moins de 10 salariés)

Par exemple, le BTS professions immobilières est un diplôme très apprécié par les employeurs. Il permet d’acquérir des compétences en techniques immobilières et commerciales. Les titulaires de ce BTS peuvent être chargés de vendre ou de louer des biens immobiliers (appartements, maisons, immeubles) et d’en assurer la promotion ou la gestion.

Sans oublier que ce secteur offre un grand nombre de perspectives d’évolution. Vous n’aurez donc pas le temps de vous ennuyer !

Focus sur les métiers du transport routier de voyageurs

Dans ce secteur, près d’un emploi sur quatre se situe en Ile-de-France et plus de 76 % des salariés travaillent dans une entreprise de plus de 50 salariés.

La moyenne d’âge est assez élevée et ne représente pas un frein à l’embauche : 48 % des effectifs ont plus de 50 ans. La maturité et le sang-froid sont appréciés !

Les informations importantes à retenir :

  • Conditions d’exercice : véhicules scolaires, lignes régulières
  • Offres d’emploi en CDI et à temps partiel s principalement
  • Accessible aux débutants : 4 personnes embauchées sur 10 n’ont pas
    d’expérience
  • 25 % de femmes
  • ⅔ des personnes sont titulaires d’un titre professionnel
  • Un salaire moyen débutant de 1 600 à 1 800 € brut mensuel

En ce qui concerne la formation, il est possible d’intégrer ces emplois par deux
moyens différents :

  • Permis D (24 ans minimum) + formation initiale minimale obligatoire (FIMO)
  • Titre professionnel conducteur du transport routier interurbain de voyageurs (21 ans minimum) (diplôme reconnu par l’Etat)

Les intentions de recrutements des entreprises de transports sont de plus en plus importantes chaque année (+38 % par rapport à 2016). Ainsi, 19 100 emplois ont été créés en un an.

⇒ Une croissance encore plus soutenue s’annonce pour 2018. (D’après l’OPTL : l’observatoire des métiers et des qualifications dans les transports et la logistique.)

Alors n’hésitez plus et rejoignez ce domaine d’activités !

Focus sur les métiers du transport routier de marchandises

Dans ce secteur, 77 % des salariés travaillent dans une petite entreprise (entre 1 et 9 salariés). Et il faut savoir que l’âge n’est pas un frein pour exercer ce métier mais plutôt une opportunité car les employeurs préfèrent embaucher des personnes matures. La moyenne d’âge est de 42 ans :

De nombreux départs à la retraite sont prévus pour les années à venir : 26% des postes vont se renouveler !

Les informations importantes à retenir :

  • 95% de CDI
  • Seulement 3% de femmes
  • 41 000 conducteurs en Ile-de-France
  • Des projets de recrutement en hausse de 38 % en 2017
  • Un salaire de 2200 € brut mensuel

En ce qui concerne la formation, il est possible d’intégrer ces emplois par deux moyens différents :

  • Permis C + formation initiale minimale obligatoire (FIMO)
  • Titre professionnel conducteur du transport routier de marchandises sur
    porteur (diplôme reconnu par l’état)

Pour évoluer et conduire des véhicules articulés, il est ensuite possible, avec de l’expérience professionnelle, de passer le permis CE ou le Titre professionnel conducteur du transport routier de marchandises sur tous véhicules.

L’activité du transport routier de marchandises progresse de 2,2 % en 2016. Plus de 700 000 emplois y sont recensés et l’insertion professionnelle y est excellente. Elle varie entre 77 % et 88 % selon la formation suivie, six mois après la formation. (D’après l’OPTL : l’observatoire des métiers et des qualifications dans les transports et la logistique.)

Alors n’hésitez plus et rejoignez ce domaine d’activités !

Vous souhaitez devenir aide-soignant ? Voici ce qu’il faut retenir sur le diplôme !

Avec ce diplôme, vous travaillez sous la responsabilité de l’infirmier et contribuez au bien-être des personnes, en réalisant des soins d’hygiène et de confort.

Ce métier peut s’exercer dans différents milieux : hospitalier (hôpitaux / cliniques), ou extra-hospitalier (maisons de retraite ou EHPAD , centres de soins, domicile des particuliers, etc.).

Pour intégrer cette formation spécifique, il vous faudra passer un concours organisé par les instituts de formation. Il comprend deux épreuves :

  • Une épreuve écrite d’admissibilité : 2h, comprenant une épreuve de culture générale et une série de 10 questions
  • Une épreuve orale d’admission : 20minutes, comprenant un exposé, des questions et un entretien de motivation avec le jury

A noter : les personnes notamment titulaires d’un diplôme de niveau Bac ou plus, d’un diplôme étranger ou d’une première année d’études du diplôme d’Etat d’infirmier sont dispensées de l’épreuve écrite d’admissibilité.

Après réussite aux épreuves, votre formation comprend la validation de 8 modules théoriques et de 6 stages pratiques. Sachez aussi qu’au bout de 3 ans d’expérience en tant qu’aide-soignant, il vous sera possible d’évoluer et de vous présenter aux épreuves de sélection en institut de formations en soins infirmiers.

Quelques informations importantes :

  • Création de 8 000 postes (aides-soignants / infirmiers) d’ici à 2020 en Île-de-France ;
  • Des offres d’emploi en priorité pour les jeunes diplômés et à 95 % en CDD ;
  • Des aides-soignants mieux payés dans le public que dans le privé (20 140 € net par an).

Si vous avez de la patience, un bon relationnel et que vous aimez le travail d’équipe : renseignez-vous davantage sur ce métier et ce domaine !

La filière de la cybersécurité recrute, pourquoi pas vous ?

La filière compte 18 métiers, qui recrutent à partir du bac+2 jusqu’au bac+8. Il n’est donc pas toujours nécessaire d’avoir fait de longues études pour y accéder. Ils sont répartis en 5 familles :

  • organisation de la sécurité / de la gestion des risques : directeur des systèmes d’information (recrutement à bac+5)
  • management de projet : chef de projet, architecte de sécurité (bac +3 à +5) , développeur sécurité (bac +2 à +3)
  • maintien de la sécurité du système et du réseau : administrateur sécurité , technicien sécurité (bac +2 à +3)
  • support et gestion des incidents de sécurité : veilleur-analyste (bac +2 à +3)
  • conseil, audit et expertise (experts extérieurs à l’entreprise) : consultant, auditeur, formateur en sécurité ( bac +4 à +5 voire +8 pour les cryptologues)

Les 5 métiers les plus recherchés sont :

  • consultant en cybersécurité,
  • veilleur-analyste,
  • chef de projet sécurité,
  • architecte sécurité
  • administrateur sécurité

Pour accéder à ces métiers, il existe près de 150 formations longues, principalement des licences professionnelles, des masters, des titres d’ingénieur et des mastères spécialisés. Plus de 400 formations courtes sont également proposées pour les personnes ayant besoin de se perfectionner ou se spécialiser dans ce domaine. L’offre de formation est donc riche et variée.

Le salaire d’un débutant se situe entre 2 500 € et 3 000 €.

Mal connue, la filière manque d’experts : trop souvent réduite à son aspect technique, la cybersécurité ne séduit pas les jeunes. La branche, consciente des difficultés rencontrées par les employeurs, met actuellement en place une campagne de promotion de ces métiers.

Pour plus d’informations :
Site officiel de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information
⇒ Les formations et les compétences en France sur la cybersécurité (FAFIEC, 05/2017)
⇒ Cybersécurité, cyberdéfense : l’ANSSI recrute (Emploipublic.fr, 02/2016)
Dossier cybersécurité : une mine d’emplois bien rémunérés (Informatique News, 12/2017)
La cybersécurité suscite la curiosité des candidats à l’emploi (InfoDSI, 10/2017)

Découvrez les métiers du Froid et de la Climatisation

Les métiers de cette branche sont très variés et polyvalents : frigoriste, agent(e) de maintenance, monteur (euse) / dépanneur (euse) , électromécanicien (ne), etc. Ils peuvent s’appliquer à différents domaines (habitat, restauration, industrie, secteur hospitalier, recherche atomique, biologie, chimie ou aéronautique) et s’exercer au sein d’entreprises du BTP, de constructeurs et dépanneurs d’équipements en froid ou en conditionnement d’air dans la grande distribution. Vous choisissez votre voie !

Pour pouvoir accéder à ces différents métiers, vous pouvez passer…

  • Un CAP installateur en froid et conditionnement d’air ;
  • Un Titre professionnel monteur(euse) dépanneur(euse) frigoriste ;
  • Un Bac Pro installateur en froid et conditionnement d’air ;
  • Un Titre professionnel technicien(ne) d’intervention en froid commercial et climatisation.

Il est recommandé d’avoir son permis B compte tenu des déplacements fréquents. Mais aussi de se renseigner sur les différentes habilitations exigées sur certains postes.

Quelques chiffres à retenir :

  • 92 % de CDI,
  • des salaires attractifs : 2300 € en moyenne après 2 à 3 ans d’expérience,
  • et de nombreuses possibilités d’évolution !

Si vous êtes curieux, polyvalent et que vous n’aimez pas la monotonie, rejoignez ces métiers, ils n’attendent que vous !

Vous retrouverez plus de détails en consultant notre fiche informative sur ce secteur.

Auxiliaire de vie sociale, aide médico-psychologique, auxiliaire de vie scolaire : un diplôme pour les former tous

Un nouveau diplôme vient de voir le jour : le diplôme d’Etat d’accompagnant éducatif et social (DEAES).  Il prépare à trois métiers :

  • auxiliaire de vie sociale,
  • aide médico-psychologique,
  • auxiliaire de vie scolaire.

Avec trois spécialités il remplace ainsi des filières existantes  :

  • la spécialité Accompagnement de la vie à domicile qui correspond à l’ex diplôme d’Etat d’auxiliaire de vie social (DEAVS),
  • la spécialité  Accompagnement de la vie en structure collective qui correspond à l’ex diplôme d’Etat d’aide médico-psychologique (DEAMP),
  • la spécialité Accompagnement à l’éducation inclusive et à la vie ordinaire qui correspond à « AVS – Auxiliaire de vie scolaire », fonction pour laquelle il n’existait jusqu’à présent pas de diplôme.

Organisation de la formation
La formation est organisée sur une amplitude de 12 à 24 mois. Elle comprend :

  • 525 h de formation théorique,
  • 840 h de formation pratique.

L’accès à la formation se fait sur concours, organisé par les organismes de formation : une épreuve écrite d’admissibilité et une épreuve orale d’admission.

Pour les curieux,  l’arrêté publié au Journal officiel est en ligne.

Et pour les titulaires d’un DEAVS ou DEAMP ou les candidats en formation ?
Les titulaires du DEAVS ou du certificat d’aptitude aux fonctions d’aide à domicile ou de la mention complémentaire aide à domicile sont, de droit, titulaires du diplôme d’Etat d’accompagnant éducatif et social, spécialité “accompagnement de la vie à domicile”.

Les titulaires du DEAMP ou du certificat d’aptitude aux fonctions d’aide médico-psychologique sont, de droit, titulaires du diplôme d’Etat d’accompagnant éducatif et social, spécialité “accompagnement de la vie en structure collective”.

Les candidats étant en formation en janvier 2016 pour une préparation au DEAMP ou au DEAVS restent soumis aux modalités de certification du diplôme préparé. A la fin de la formation, ils seront titulaires du diplôme d’Etat d’accompagnant éducatif et social (spécialité “accompagnement de la vie à domicile” ou “accompagnement de la vie en structure collective”.

Master, mastère spécialisé, MBA : comment s’y retrouver ?

Les termes master, mastère, MBA sont galvaudés. Les écoles choisissent des noms vendeurs pour leurs formations or ces termes reflètent des reconnaissances précises et pas forcément comparables. Les personnes à la recherche d’un cursus de 3e cycle ont alors tout intérêt à se pencher sur les significations de ces termes et la reconnaissance des formations qu’elles désignent.

Des appellations réglementées mais qui ne sont pas respectées

A l’origine master, mastère et MBA correspondent à des reconnaissances précises.

Le diplôme national de master et le grade de master sont délivrés par l’Etat. Seules les formations menant à ces titres ont normalement le droit de s’appeler master. Il peut s’agit de formations universitaires (anciens DEA ou DESS) ou de titre d’écoles qui ont cherché à obtenir le grade.

Mastère spécialisé est quand à lui une marque, un label, de la Conférence des grandes écoles (CGE). La CGE est un réseau d’écoles de commerce, d’ingénieur, de management reconnues par l’Etat. Le label “mastère spécialisé” est delivré à certaines de leurs formations. Il s’agit dans ce cas d’une spécialisation professionnelle de haut niveau car les candidats doivent généralement déjà avoir un bac+5.

Quant à MBA, Master of business administration, c’est une appellation non protégée. Comme le mot master, elle est beaucoup utilisée sans précaution. Du coup pour s’y retrouver, il vaut mieux choisir un MBA ayant une accréditation. Trois accréditations existent : celle de l’Association to advance collegiate schools of business (AACSB), de l’Association of Masters of Business Administration (AMBA) et de l’European Quality Improvement System (EQUIS). Chacune de ces associations examine ses critères.
Autant les diplômes nationaux de master et les grades de master sont inscrits de droit au Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP) autant ce n’est bien souvent pas le cas des mastères spécialisés et des MBA. Il vous faudra vérifier.

Alors master, mastère spécialisé ou MBA ?

L’offre de formation au niveau du 3e cycle est très importante. Pour faire un choix, il convient de revenir aux questions de base :

  • pour quoi faire ?
  • quel rythme et quelle durée ?
  • quel budget ?

Par “Pour quoi faire” on entend ‘Pour travailler à quel poste ?’ ‘Quel emploi est possible ?’. Comparer les programmes de formation aux profils recherchés, regarder des offres d’emploi, rencontrer des professionnels, autant d’actions qui vous mettront sur la piste.

Pour ce qui est du rythme, de la durée et du budget envisageables, il faut faire le point sur vos contraintes et les possibilités de financement. Chaque formation va avoir ses spécificités et suivant votre financement (vous, votre entreprise, Pôle emploi, un OPACIF comme le Fongecif, etc.), certains critères seront à prendre en compte.

Comme pour toute recherche de formations, informez-vous auprès des écoles et des professionnels, comparez les possibles.

Pour en savoir plus :

Master : ne confondez pas diplôme et grade (L’Etudiant)
Master, mastère, MBA… s’y retrouver dans les appellations (Onisep)
MBA ou EMBA, deux formations d’exceptions (Cursus pro)