Et si les métiers de l’immobilier étaient à portée de main ?

Voici quelques points qui vous pousseront peut-être à vous lancer !

Ce secteur dynamique est fortement pourvoyeur d’emplois. En 2017, Pôle emploi recensait en effet plus de 20 700 projets de recrutement au niveau national dans les activités immobilières.

Pour quels métiers ?

  • Agent immobilier, négociateur immobilier :  vous ferez de la prospection, de la relation client et de l’administration (compromis de vente, estimation de la valeur d’un bien, etc.).
  • Gestionnaire de biens immobiliers : vous prendrez en charge la gestion locative de biens immobiliers pour le compte d’un propriétaire.
  • Diagnostiqueur immobilier : vous réaliserez des mesures de surfaces et contrôlerez la sécurité et la situation sanitaire d’un bien immobilier lors de sa mise en vente ou en location, conseillerez les clients, etc.

1 salarié sur 3 travaille en Île-de-France

Ces postes peuvent se situer dans différentes structures : agence immobilière, cabinet d’administration de biens (syndic de copropriété, gestion locative, etc.), organisme HLM, organisme de contrôle …et beaucoup d’autres ! À vous de choisir ce qui vous convient le mieux !

On compte 62 % de femmes : un créneau est donc à prendre pour vous Messieurs !

Pour intégrer ce domaine, l’acquisition d’un Bac +2 vous sera indispensable. Les employeurs sont à la recherche de candidats qualifiés notamment pour le métier de gestionnaire immobilier.

+ de 90 % de TPE (moins de 10 salariés)

Par exemple, le BTS professions immobilières est un diplôme très apprécié par les employeurs. Il permet d’acquérir des compétences en techniques immobilières et commerciales. Les titulaires de ce BTS peuvent être chargés de vendre ou de louer des biens immobiliers (appartements, maisons, immeubles) et d’en assurer la promotion ou la gestion.

Sans oublier que ce secteur offre un grand nombre de perspectives d’évolution. Vous n’aurez donc pas le temps de vous ennuyer !

Focus sur les métiers du transport routier de marchandises

Dans ce secteur, 77 % des salariés travaillent dans une petite entreprise (entre 1 et 9 salariés). Et il faut savoir que l’âge n’est pas un frein pour exercer ce métier mais plutôt une opportunité car les employeurs préfèrent embaucher des personnes matures. La moyenne d’âge est de 42 ans :

De nombreux départs à la retraite sont prévus pour les années à venir : 26% des postes vont se renouveler !

Les informations importantes à retenir :

  • 95% de CDI
  • Seulement 3% de femmes
  • 41 000 conducteurs en Ile-de-France
  • Des projets de recrutement en hausse de 38 % en 2017
  • Un salaire de 2200 € brut mensuel

En ce qui concerne la formation, il est possible d’intégrer ces emplois par deux moyens différents :

  • Permis C + formation initiale minimale obligatoire (FIMO)
  • Titre professionnel conducteur du transport routier de marchandises sur
    porteur (diplôme reconnu par l’état)

Pour évoluer et conduire des véhicules articulés, il est ensuite possible, avec de l’expérience professionnelle, de passer le permis CE ou le Titre professionnel conducteur du transport routier de marchandises sur tous véhicules.

L’activité du transport routier de marchandises progresse de 2,2 % en 2016. Plus de 700 000 emplois y sont recensés et l’insertion professionnelle y est excellente. Elle varie entre 77 % et 88 % selon la formation suivie, six mois après la formation. (D’après l’OPTL : l’observatoire des métiers et des qualifications dans les transports et la logistique.)

Alors n’hésitez plus et rejoignez ce domaine d’activités !

La filière de la cybersécurité recrute, pourquoi pas vous ?

La filière compte 18 métiers, qui recrutent à partir du bac+2 jusqu’au bac+8. Il n’est donc pas toujours nécessaire d’avoir fait de longues études pour y accéder. Ils sont répartis en 5 familles :

  • organisation de la sécurité / de la gestion des risques : directeur des systèmes d’information (recrutement à bac+5)
  • management de projet : chef de projet, architecte de sécurité (bac +3 à +5) , développeur sécurité (bac +2 à +3)
  • maintien de la sécurité du système et du réseau : administrateur sécurité , technicien sécurité (bac +2 à +3)
  • support et gestion des incidents de sécurité : veilleur-analyste (bac +2 à +3)
  • conseil, audit et expertise (experts extérieurs à l’entreprise) : consultant, auditeur, formateur en sécurité ( bac +4 à +5 voire +8 pour les cryptologues)

Les 5 métiers les plus recherchés sont :

  • consultant en cybersécurité,
  • veilleur-analyste,
  • chef de projet sécurité,
  • architecte sécurité
  • administrateur sécurité

Pour accéder à ces métiers, il existe près de 150 formations longues, principalement des licences professionnelles, des masters, des titres d’ingénieur et des mastères spécialisés. Plus de 400 formations courtes sont également proposées pour les personnes ayant besoin de se perfectionner ou se spécialiser dans ce domaine. L’offre de formation est donc riche et variée.

Le salaire d’un débutant se situe entre 2 500 € et 3 000 €.

Mal connue, la filière manque d’experts : trop souvent réduite à son aspect technique, la cybersécurité ne séduit pas les jeunes. La branche, consciente des difficultés rencontrées par les employeurs, met actuellement en place une campagne de promotion de ces métiers.

Pour plus d’informations :
Site officiel de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information
⇒ Les formations et les compétences en France sur la cybersécurité (FAFIEC, 05/2017)
⇒ Cybersécurité, cyberdéfense : l’ANSSI recrute (Emploipublic.fr, 02/2016)
Dossier cybersécurité : une mine d’emplois bien rémunérés (Informatique News, 12/2017)
La cybersécurité suscite la curiosité des candidats à l’emploi (InfoDSI, 10/2017)

Découvrez les métiers du Froid et de la Climatisation

Les métiers de cette branche sont très variés et polyvalents : frigoriste, agent(e) de maintenance, monteur (euse) / dépanneur (euse) , électromécanicien (ne), etc. Ils peuvent s’appliquer à différents domaines (habitat, restauration, industrie, secteur hospitalier, recherche atomique, biologie, chimie ou aéronautique) et s’exercer au sein d’entreprises du BTP, de constructeurs et dépanneurs d’équipements en froid ou en conditionnement d’air dans la grande distribution. Vous choisissez votre voie !

Pour pouvoir accéder à ces différents métiers, vous pouvez passer…

  • Un CAP installateur en froid et conditionnement d’air ;
  • Un Titre professionnel monteur(euse) dépanneur(euse) frigoriste ;
  • Un Bac Pro installateur en froid et conditionnement d’air ;
  • Un Titre professionnel technicien(ne) d’intervention en froid commercial et climatisation.

Il est recommandé d’avoir son permis B compte tenu des déplacements fréquents. Mais aussi de se renseigner sur les différentes habilitations exigées sur certains postes.

Quelques chiffres à retenir :

  • 92 % de CDI,
  • des salaires attractifs : 2300 € en moyenne après 2 à 3 ans d’expérience,
  • et de nombreuses possibilités d’évolution !

Si vous êtes curieux, polyvalent et que vous n’aimez pas la monotonie, rejoignez ces métiers, ils n’attendent que vous !

Vous retrouverez plus de détails en consultant notre fiche informative sur ce secteur.

L’aide à domicile pour les personnes âgées, des métiers d’avenir

Cet article a été écrit par le Ministère des Affaires sociales et de la Santé pour la campagne “Aider les autres, c’est mon métier”.

Un secteur qui recrute

300 000 emplois nouveaux à pourvoir d’ici 2030… Avec les effets conjoints du vieillissement de la population (la France comptera près de 20 millions de personnes âgées en 2030 contre 15 millions aujourd’hui) et des nombreux départs à la retraite de professionnels exerçant ce métier aujourd’hui, le secteur de l’aide à domicile est un secteur d’avenir. Non seulement les métiers de l’aide à domicile sont des métiers de proximité mais 80% des postes à pourvoir sont des CDI.
Quels sont les recruteurs ? Les associations, les entreprises, les communes et les personnes âgées elles-mêmes sont les principaux employeurs d’aides à domicile.

Une diversité de métiers, au service des autres

L’aide à domicile recouvre une diversité de métiers. Ils ont tous comme points communs d’agir au plus près des personnes âgées, de rompre leur isolement et de recréer du lien social entre les générations. Par exemple, le professionnel peut accompagner la personne âgée dans ses sorties, l’aider à la réalisation des tâches de la vie courante, l’aider à l’entretien du logement, la réconforter par une présence quotidienne rassurante et bienveillante. Ce sont des métiers de contact et de relations humaines.

Témoignage Julien, aide à domicile « Actuellement, je m’occupe de deux personnes âgées. Le matin je suis aux côtés de Mario qui a 78 ans. Je l’aide à se lever, à faire sa toilette et je lui prépare son déjeuner. Je passe du temps avec lui avant d’aller m’occuper de Madeleine, une dame de 85 ans. Je l’accompagne faire ses courses et je l’aide à ranger ses affaires. Être auprès d’eux au quotidien et s’assurer de leur bien-être me rend fier d’exercer le métier d’aide à domicile. »

Un métier ouvert à toutes à toute

Aucun diplôme n’est exigé, mais la professionnalisation est en cours. Des formations qualifiantes existent. L’entrée dans la formation d’Accompagnant éducatif et social est soumise à deux épreuves, écrites et orales : une épreuve écrite composée d’un questionnaire de 10 questions sur l’actualité sociale et une épreuve orale qui permettra de mesurer les motivations des candidats. Ces épreuves sont organisées par les établissements de formation.
Plusieurs sources de financement sont possibles (Conseil régional, Pôle emploi, Fonds de Gestion des Congés Individuels de Formation, Organisme paritaire collecteur agréé, Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie …). La formation dure de 9 à 24 mois et contient un socle commun et 3 spécialités.

Pour en savoir plus

L’agroalimentaire

L’ARIA Ile-de-France a pour mission de fédérer les acteurs de l’agroalimentaire et anime la filière dans notre région. Étaient présents à Choisy-le-Roi ce jour-là des professionnels de l’IAA des représentants d’entreprise et des spécialistes de l’emploi et de la formation dans le secteur.

Une industrie de transformation

Les industries agroalimentaires (IAA) transforment environ 70 % de la production agricole française. Cette transformation intègre des processus de conservation et d’emballage.

L’IAA est le premier secteur industriel français devant l’automobile, la mécanique, la pharmacie :

  • 490 000 salariés
  • 15 000 entreprises
  • 70 % des entreprises ont moins de 20 salariés

Le Val-de-Marne compte lui 25 000 salariés pour 1 400 établissements, essentiellement dans le commerce de gros grâce au Marché International de Rungis.

L’agroalimentaire transforme des produits bruts :

  • qui viennent de fournisseurs (agriculture, pêche, élevage, etc.)
  • pour les mettre sur le marché de manière plus ou moins élaborés
  • à destination de clients variés tels que la restauration (collective ou commerciale), la distribution (magasins, grossistes), l’export, etc. mais aucunement du consommateur final.

Le secteur couvre de nombreux produits différents, plus ou moins transformés : produits laitiers, fruits et légumes, repas préparés, boissons, viennoiseries, viandes, etc.

C’est un secteur de pointe qui allie exigences qualité, sécurité alimentaire et respect de l’environnement. Il met à contribution des méthodes et procédés utilisant des technologies avancées pour la transformation et la conservation des produits. En permanence, il doit faire face à des enjeux d’innovation sur les produits et les procédés de fabrication.

L’industrie agroalimentaire est un secteur méconnu, souffrant d’un déficit d’image et d’attractivité. Le grand public a une image faussée des conditions de travail, du niveau de rémunération et fait souvent l’amalgame avec la grande distribution. Les opportunités d’emploi sont cependant fortes : il existe beaucoup de métiers et de véritables possibilités d’évolution.

On trouve dans l’agroalimentaire des métiers existants dans d’autres filières : boulanger, conducteur de marchandises, technicien de maintenance, responsable qualité, etc.

Et le secteur rassemble une grande diversité des métiers dans la production, la maintenance, la logistique et les achats, le commerce et le marketing, la qualité hygiène sécurité environnement, dans la recherche et le développement.

Ce sont évidemment les métiers de la production qui sont les plus présents, suivi par ceux de la commercialisation puis des fonctions supports.

En Île-de-France, les besoins se font particulièrement ressentir sur les métiers de la production, la commercialisation, la logistique et du transport.

Emploi : un décalage entre l’offre et la demande

Les entreprises de l’industrie agroalimentaire peinent à recruter : postes non pourvus, candidats ne connaissant pas le secteur, turn over important… Les raisons sont multiples.

Quel est ce décalage entre l’offre (d’emploi) et la demande (des candidats) ? 2 exemples.

Le premier en terme de métier recherché. Qualité Hygiène Sécurité Environnement (QHSE) et recherche-développement (R&D) sont des fonctions qui attirent énormément. Il y a alors plus de candidats que d’offres. À l’inverse, les commerciaux, les techniciens de maintenance sont des métiers pour lesquels les entreprises ne trouvent pas preneurs.

Le second en terme de profils de candidats. Dans les fonctions supports, celles concentrant beaucoup de candidats, comme le marketing, les achats, la R&D, les entreprises sont à la recherche de professionnels connaissant le secteur. Ce qui n’est pas au final chose aisée. Dans le même registre, les postulants ont pour beaucoup un bac+5 alors que la demande se joue beaucoup à bac+2 : les besoins se trouvent dans les métiers de la production ou de la commercialisation et non dans les fonctions support.

Parallèlement, les entreprises font face un fort turn-over. Les raisons :

  • les candidats sont en fait soit de très petits niveaux ou très hauts niveau, ces deux profils auraient du mal à se fixer
  • elles sont confrontées à un fort absentéisme, dû au fait que les personnes sous estime les conditions de travail avant de postuler
  • comme nous le disions précédemment, il y a clairement une différence entre compétences des candidats et besoins de l’entreprise
  • au final les candidats méconnaissent le secteur et ils sont alors plus frileux à rester. Les professionnels issus de l’alternance se placent alors mieux que ceux qui sortent de formation initiale car ils ont de l’expérience dans le secteur et savent à quoi ils vont être confrontés.

L’agroalimentaire offre pourtant aux personnes motivées de réelles possibilités d’évolution (compétences, salaires, etc.). Des professionnels avec peu de qualification, montrant une implication et un intérêt à son travail, prêtes à débuter « au bas de l’échelle » afin de découvrir le secteur et l’entreprise pourront évoluer de manière importante.

Le secteur permet par ailleurs une vraie mobilité : changer de métier, de produit, d’environnement géographique.

Alors comment recrute l’agroalimentaire ? Les modes de recrutement sont principalement par le réseau personnel et le bouche à oreille (41 %), puis par les offres d’emploi (31 %) et après par candidatures spontanées (18 %). Le réseau est important ici dans le sens où c’est une manière pour les entreprises de s’assurer que les personnes ont un bon niveau de connaissance du secteur ou savent à quoi s’attendre.

Un secteur ouvert à tous

Toutes les voies sont possibles pour entrer dans l’IAA (formation initiale, formation continue, VAE) et le secteur recrute sur tous niveaux de diplômes.

Le secteur offre des possibilités d’insertion à faible niveau d’études (CAP-BEP) ou sans diplôme pour les métiers de la production, maintenance, logistique. Alors les fonctions commerciales ou dites de support (ressources humaines, qualité, marketing, etc.) recrutent à plus haut niveau (surtout en Île-de-France qui embauche à ces métiers là à bac+3 voire bac+5).

En fait pour résumer, les salariés sont soit très peu diplômés soit très diplômés :

40 % des salariés ont un niveau V ou infra V (inférieur ou égal au niveau CAP)
30 % des salariés ont un niveau I et II (supérieur ou égal au niveau bac+4)
En Île-de-France, les niveaux sont inversés : il y a plus de niveau I et II que de niveau V ! Ceci s’explique par le nombre de sièges sociaux implantés dans la région.

Zoom sur le Marché international de Rungis

Difficile de parler agroalimentaire dans le Val-de-Marne sans parler du Marché International de Rungis (MIN). Le lieu et ses 234 hectares comprend à lui seul plus de 1 000 entreprises et 12 000 salariés. C’est une place clé pour l’alimentation en Île-de-France mais également en France et dans toute l’Europe. Véritable plateforme logistique, il est doté d’importants d’entrepôts et même d’un terminal ferroviaire ! Au total il cible plus de 18 millions de consommateurs…

Le MIN de Rungis voit alors travailler une variété considérable de métiers du commerce de gros. Ces derniers sont dans l’alimentation (fruits, légumes, produits carnés, produits de la mer, produits laitiers…) évidemment, les fleurs et les plantes, mais aussi le transport et la logistique.

Rungis couvrent 32 métiers :

  • dans la vente, exemples vendeur carreau, commis vendeur, télévendeur
  • dans les fonctions support, exemples acheteur, comptabilité
  • dans la logistique, exemples préparateur de commande, chauffeur livreur

Chaque année 350 postes sont créés sur le marché.

Les témoignages des professionnels à la recherche de candidats mettent cependant en exergue la difficulté à trouver de futurs employés. Ce n’est pas faute de candidatures pourtant, mais plutôt de pertinence des profils (connaissance du secteur, nombre de points suffisants sur son permis pour les chauffeurs !, etc.). Par ailleurs les conditions de travail sur le MIN ajoutent à ces difficultés de recrutement : accessibilité du marché, horaires décalés, métiers éprouvants…

Les professionnels du secteur souligne cependant l’hyper-dynamisme du lieu et le qualifie de “lieu de passion” ! Et vous, vous laisserez vous tenter ?

Pour en savoir plus

Et retrouvez l’agenda de la Cité des métiers du Val-de-Marne sur leur site internet : www.citedesmetiers-valdemarne.fr

L’Économie Sociale et Solidaire

Le guide des secteurs qui recrutent est un panorama précis et chiffré des 60 secteurs, 400 métiers et 250 entreprises qui recrutent en 2017. Ce guide est un outil d’aide au choix d’orientation, de formation et d’emploi. Il est composé de fiches secteurs par niveau d’études. On y repère d’un coup d’œil :

  • des sites emploi et les entreprises pour cibler les employeurs,
  • le niveau d’études par secteur d’activité pour s’orienter,
  • les métiers par secteur pour s’insérer

L’ESS en chiffres

Fin 2016, l’Observatoire national de l’ESS a publié une étude sur les départs à la retraite et les opportunités d’emploi dans ce secteur. Cette étude recense plus de 700 000 départs d’ici 2025 (presque un tiers des salariés du secteur) dont 112 000 dès 2017 !
L’ESS c’est :

  • 2,39 millions de salariés dans plus de 202 700 établissements soit environ 160 000 entreprises,
  • 10 % de l’emploi en France et 13 % de l’emploi privé

Les associations sont le 1er employeur de l’ESS, avec les trois quarts des emplois. Emplois comptant 18 % de jeunes. Après les associations, on trouve des coopératives, des mutuelles et des fondations.
L’ESS est présent dans 5 secteurs :

  • action sociale : 61 % des emplois de l’ESS sont liés au secteur social,
  • enseignement-formation : 2e secteur d’emploi avec 19 % des emplois du secteur,
  • activités financières, bancaires et assurances  : 3e secteur de par le poids des mutuelles et des banques coopératives,
  • santé : 4e secteur car les mutuelles et fondations portent des nombreux établissements de soins ,
  • sport et loisirs : l’ESS est le 1er employeur du secteur ,
  • arts et spectacles : l’ESS représente plus d’un quart de l’emploi du secteur.

La loi promulguée en juillet 2014 sur l’ESS lui donne une définition et clarifie son périmètre : “une économie de l’exigence fondée sur les valeurs de gouvernance démocratique et participative, de lucrativité limitée et d’utilité sociale”. Ainsi cette reconnaissance est faite des acteurs historiques (associations, coopératives, mutuelles  et fondations) mais aussi des entreprises commerciales dont l’objectif est d’être utile socialement et qui appliquent les principes de l’ESS.

Perspectives de recrutement

Près de 68 % des salariés sont des femmes. Les hommes sont plutôt présents dans les coopératives, notamment celles du commerce et de l’agriculture, et dans les clubs sportifs.
Globalement il y a moins de temps complet et de CDI dans l’ESS que dans l’économie privée. En revanche dans les mutuelles et les fondations le taux d’emploi en CDI reste proche du secteur privé.

Qualifications requises
Compte tenu de la très large palette des métiers couverts par l’ESS, les formations concernent tous les niveaux : de sans diplôme à bac+ 5.

De nombreuses formations supérieures et universitaires ont vu le jour (licences , licences professionnelles et masters) spécifiques à l’ESS.

Pour en savoir plus :

La banque assurance

OPCABAIA, Organisme Paritaire Collecteur Agréé (OPCA) couvrent 4 branches :

  • les banques adhérentes à l’Association Française des Banques (AFB), c’est-à-dire les banques privées non mutualistes (et liées à la convention collective de la banque)
  • les sociétés et mutuelles d’assurance
  • les agents généraux d’assurance
  • les sociétés d’assistance.

Un secteur dynamique très porté sur l’alternance.

La banque assurance est un secteur qui bouge. Normes, relation clientèle, digital, environnement économique, les facteurs de changement sont nombreux !

Pour autant les effectifs sont stables : le secteur préfère faire évoluer ses salariés. Bonne nouvelle pour les salariés qui ont alors de véritables possibilités d’évolution professionnelle.

Quand le secteur recrute, les contrats d’alternance sont nettement privilégiés. Faire travailler des jeunes dans ce cadre permet d’avoir des professionnels formés aux spécificités de l’entreprise. Apprentissage et professionnalisation ont alors le vent en poupe ! Vu comme cela, une reconversion dans ces métiers-là semble difficile…
Quelques données cependant sur l’emploi dans la banque assurance :

  • l’activité se situe principalement dans trois régions : Île-de-France, Auvergne Rhône-Alpes et Nouvelle Aquitaine
  • le statut cadre est largement majoritaire
  • il y a peu de turn over
  • si historiquement le secteur recrute à bac+2, les formations supérieures et plus spécialisées sont de plus en plus appréciées.

Des fonctions variées, plus orientées “métiers” que “support”

L’assurance et la banque découpent tous les deux leurs métiers en trois orientation.

Dans l’assurance on trouve :

  • le cœur de métier assurantiel (actuariat, gestion des contrats, etc.)
  • les missions de pilotage de l’entreprise et de ses ressources (qualité, gestion des risques, etc.)
  • les activités de support (communication, informatique, etc.).

Dans la banque on parle de :

  • métiers de la force de vente (relation clientèle, gestion d’actif, etc.)
  • métiers des traitements (opérations bancaires, back office, etc.)
  • métiers supports (secrétariat, ressources humaines, etc.)

Bien entendu les métiers les plus représentés sont directement liés à l’assurance et à la banque, les commerciaux en tête. Ces derniers sont par ailleurs de plus en plus présents en plateforme afin de répondre aux besoins de conseil à distance.

Les métiers dits de support se développent tout de même : le marketing, le digital, les data, par exemple intéressent de plus en plus.

Des formations spécialisées et plébiscitées par les entreprises

Le niveau minimum pour travailler dans le secteur banque assurance est le bac+2. Les BTS spécialisés banque et assurance sont plus appréciés par exemple que les formations généralistes. Ces deux diplômes sont d’ailleurs en pleine réforme pour répondre au mieux aux besoins de la profession.

Les emplois se spécialisant, les formations bac+3 voire bac+5, spécialisées elles aussi, offrent cependant une meilleure insertion.

Les entreprises du secteur sont très attachées au maintien dans l’emploi et à la spécialisation de leurs salariés. Elles sont alors très friandes de formation continue.

Avec 8 salariés sur 10 formés chaque année, la banque assurance assure le développement en continu des compétences de ses salariés.

Pour en savoir plus :

Hôtel, cuisine, etc.

Le FAFIH est l’Organisme Paritaire Collecteur Agréé (OPCA) de la branche hôtellerie restauration. Financeur de formation professionnelle, il est aussi responsable de l’Observatoire prospectif des métiers et des qualifications.

Un secteur dynamique

Le secteur de l’hôtellerie restauration est un secteur de taille, un poids lourd de l’économie nationale. Il est non  seulement l’un des plus gros employeurs et recruteurs mais cette activité est non délocalisable. Sans compter que la France est la 1ère destination touristique internationale !

Quelques chiffres (INSEE 2014) :

  • près de 210 000 établissements dont 90 000 sans salarié sur tout le territoire national
  • 39 500 établissements franciliens dont 80 % ont moins de 10 salariés
  • 3 salariés sur 10 travaillent en Île-de-France, dont la moitié en restauration et ¼ dans l’hôtellerie.

En Île-de-France, l’hôtellerie restauration couvre des activités comme la restauration traditionnelle, les cafétérias et libres-services, la restauration collective, les traiteurs, les débits de boissons et l’hôtellerie. La thalassothérapie également représentée par le FAFIH n’est pas présente dans la région et il y n’y a qu’un seul casino francilien : celui d’Enghien-les-Bains. Cela dit, 65 % de l’activité est centrée sur la restauration traditionnelle, soit une plus grande proportion que sur le reste de la France.

Des métiers variés

Plus de 40 métiers coexistent dans le secteur. Une grande partie dans la restauration.

Les conditions d’exercice sont très différentes d’une structure à l’autre : familiale ou luxe, grande ou petite, etc.

Les compétences nécessaires dans ces métiers permettent de nombreuses passerelles notamment dans la filière tourisme.

L’emploi dans l’hôtellerie restauration est largement féminisé mais cela dépend tout de même des métiers : le service compte 67 % de femmes, la cuisine 75 % d’hommes.

Comme d’autres secteurs, l’hôtellerie restauration est un secteur qui évolue. Son environnement change. Les métiers, les compétences recherchées en sont impactés. La personnalisation du besoin, de fortes attentes dans la qualité du service, incitent les professionnels à toujours développer les compétences liées à l’accueil et au conseil. Mais d’autres sont en jeu comme :

  • des capacités commerciales de plus en plus nécessaires ;
  • des capacités de gestion et d’anticipation ;
  • des capacités à utiliser les technologies de l’information ;
  • les compétences managériales.

Aussi, un même professionnel peut avoir plusieurs postures différentes dans le cadre de son activité. Exemple. Le midi, certains restaurants utilisent la pré-commande pour renforcer l’efficacité du service et ainsi proposer 3 services. Dans ce cas, les ventes additionnelles (hors menu) sont limitées, voire absentes. Le soir, ces mêmes restaurants reviennent à un service plus traditionnel avec des prestations plus diversifiées (une carte plus riche) et une incitation à consommer. Le tout, avec un serveur qui est le même et qui doit s’adapter à chaque situation.

Et malgré un important turn over et une difficulté à recruter sur certains métiers, l’hôtellerie restauration est un recruteur important.

Pourquoi un tel turn over ? La déception due au décalage entre la réalité du métier et la représentation que les candidats se font du métier met la motivation des nouveaux professionnels à rude épreuve. Car le secteur est attractif mais réserve de fortes contraintes. Dans la restauration par exemple, il faut s’attendre à la chaleur de la cuisine, la position debout prolongée, le stress du “coup de feu”, les horaires décalés dont la coupure le midi, etc. Beaucoup quittent le métier quelques mois après des premières expériences.

Les difficultés de recrutement viennent elles justement de cette image de métiers difficiles ou simplement parce que certains métiers, comme ceux de l’hébergement, attirent peu. La restauration s’en sort notamment avec la publicité faite par les émissions de télévision.

Des formations spécialisées

Côté diplôme, les professionnels ont bien souvent un niveau CAP-BEP, même si dans l’hôtellerie il s’agit plutôt d’un bac+2. Le secteur se dit d’ailleurs ascenseur social : non seulement l’évolution professionnelle est monnaie courante mais il est accessible aux non diplômés.

Outre les classiques diplômes de l’Education nationale, les candidats auront le choix notamment le choix entre des titres inscrits au Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP) et des Certificats de qualifications professionnelles (CQP).

Peu connus du grand public, les CQP offrent pourtant une formation ciblée sur un métier et permettent d’évoluer dans une branche d’activité. L’hôtellerie restauration en dénombre une trentaine allant de pizzaiolo à maître d’hôtel en passant par réceptionniste ou employé d’étage.

Pour en savoir plus :

Les métiers des industries technologiques

L’OPCAIM est l’Organisme Paritaire Collecteur Agréé (OPCA) des Industries Métallurgiques. Le métier d’OPCAIM est d’encourager et de faciliter le développement de la formation professionnelle continue des salariés des entreprises de la branche. Or , les secteurs couvert par l’OPCA sont bien plus large que celui de la métallurgie. On parle alors d’industries technologiques. En France aujourd’hui, cela représente 42 000 entreprises et 1,5 million de salariés.

Pas une mais des industries

Les industries technologiques couvrent 8 grands secteurs :

  • aéronautique, spatiale et défense : avions, hélicoptères, satellites, drones (100 000 salariés)
  • automobile : voitures, scooters, motos, camions de la carrosserie à l’électronique (plus de 245 000 salariés)
  • équipement mécanique : concevoir et fabriquer les machines et outillages (430 000 salariés)
  • construction navale : paquebots, sous-marins, navires (20 000 salariés)
  • ferroviaire : équipements, signalisation, infrastructures (plus de 12 000 salariés)
  • métallurgie : sidérurgie, fonderie, métaux non ferreux, produits métalliques, etc. (411 000 salariés)
  • équipements énergétiques : énergie éolienne, photovoltaïque, nucléaire, etc. (165 000 salariés)
  • électricité, électronique, numérique et informatique : ordinateurs, matériels optiques, domotique, etc. (plus de 280 000 salariés)

En Île-de-France, c’est dans la fabrication de produits informatiques, électroniques et optiques qu’on retrouve le plus de salariés alors que l’industrie navale est sans surprise la moins représentée. Au final, les industries technologiques représentent plus de 280 000 emplois franciliens dans plus de 6 000 entreprises.

Des métiers en fort besoin de main d’oeuvre

Les métiers des industries technologiques s’organisent autour du cycle de vie d’un produit : de la recherche et développement à la production. On y retrouve des fonctions dites support (les achats, le marketing, les ressources humaines, etc.) et bien entendu le coeur de métier : la conception, l’installation, la qualité sécurité environnement, l’assemblage, etc.

Les besoins de main d’oeuvre sont particulièrement forts au niveau des ouvriers, notamment sur les ouvriers de transformation des métaux, les usineurs.

Pourquoi l’usinage en particulier ? La filière va être touchée dans quelques années par le vieillissement de ses effectifs. Or elle a déjà des difficultés pour recruter des nouveaux professionnels. Par ailleurs les compétences nécessaires évoluent avec le développement des machines numériques et l’automatisation croissante des procédés.

Pour les techniciens supérieurs et agents de maîtrise, les besoins sont surtout dans les métiers de la maintenance. Tandis que pour les cadres et ingénieurs, la Recherche et Développement (R&D) est à la recherche de candidats ! A souligner qu’une particularité de la métallurgie en Île-de-France, c’est que plus de 40 % des salariés sont des cadres et ingénieurs.

Les formations de la branche professionnelle

La branche dispose d’un grand nombre de Certificats de Qualification Professionnelle (CQP), soit spécifiques à la métallurgie (CQPM), soit en collaboration avec d’autres branches (CQPI).

Le Certificat de Qualification Professionnelle (CQP) est une certification créée et délivrée par une branche professionnelle. Il atteste de la maîtrise de compétences liées à un métier spécifique et permet d’acquérir une qualification opérationnelle reconnue.

20 qualifications sont particulièrement utilisées :

  • opérateur(trice)-régleur(euse) sur machine-outil à commande numérique par enlèvement de matière
  • équipier(ère) autonome de production industrielle
  • ajusteur(euse) monteur(euse) de structures aéronefs
  • conducteur(rice) d’équipements industriels
  • soudeur(euse) industriel(le)
  • conducteur(trice de systèmes de production automatisée
  • agent logistique
  • monteur(euse) câbleur(euse) aéronautique
  • technicien(ne) de la qualité
  • technicien(ne) en gestion et administration des ressources humaines
  • soudeur(euse)
  • opérateur(rice) polyvalent(e) d’équipement autonome
  • tuyauteur(euse) industriel(le)
  • responsable d’équipe autonome
  • chaudronnier(ère) d’atelier
  • technicien(ne) en maintenance industrielle
  • technico-commercial(e) industriel(le)
  • pilote de systèmes de production automatisée
  • animateur(rice) d’équipe autonome de production
  • technicien(ne) en industrialisation et en amélioration des processus

L’industrie du futur et les compétences de demain

L’industrie change. L’environnement de travail et les process évoluent, les machines se numérisent.

Les technologies clés pour l’usine du futur sont particulièrement :

  • la supply chain intégrée en temps réel
  • la robobique collaborative
  • le Big Data et Analytics
  • l’impression 3D
  • la communication “machine to machine”

Les collaborateurs dans l’usine de demain devront alors maîtriser la fabrication additive, utiliser la réalité augmentée, la réalité virtuelle et savoir savoir travailler avec des robots, avec par exemple la robotique collaborative ou des exosquelettes (utilisé aujourd’hui dans le BTP). Et ils devront être sensibilisés à la cybersécurité, l’efficacité énergétique, l’éco-conception, les méthodes agiles, les démarches d’innovation, l’expérience utilisateur, le design thinking, l’ingénierie dite système, etc.

Pour en savoir plus :