Être cadre intermédiaire dans la logistique

Le cadre intermédiaire est une fonction faisant le lien entre les équipes et le responsable ou le directeur de service. Dans l’entreprise, il s’agit souvent d’un manager de service logistique ou d’un responsable adjoint.

Le manager d’un service logistique est un véritable homme-orchestre. A la fois présent sur le terrain avec ses équipes et gestionnaire, il doit être garant de la qualité des marchandises.

Tandis que l’adjoint est plus présent sur les fonctions techniques, le responsable, même s’il est opérationnel, a des fonctions plus centrées sur la stratégie d’entreprise.

Quels types de profils les employeurs recherchent-ils ?

Outre les profils surdiplômés, surqualifiés et expérimentés, certaines qualités, connaissances et compétences propres au secteur de la logistique sont des clés d’accès à l’emploi.

Qualités : être organisé, rigoureux et réactif, avoir le sens de l’analyse et l’esprit de synthèse, avoir de fortes capacités d’adaptation, avoir des qualités relationnelles et managériales, être disponible et résistant au stress.

Connaissances indispensables pour accéder à l’emploi : des connaissances en droit et en fiscalité sont nécessaires, la pratique d’une langue étrangère est un atout, la maîtrise de l’outil informatique et des nouvelles technologies de l’information et de la communication est indispensable.

Dans quelles conditions : travail en horaires décalés, le week-end, les jours fériés, avec des astreintes. Port d’équipements de protection individuelle requis.

Quelle formation pour quels débouchés ?

Le BTS transport et prestations logistiques : il arrive en tête des préférences des recruteurs : il est particulièrement apprécié dans le secteur du transport et pour recruter des agents de maîtrise. Moins théorique que le DUT, il permet une insertion directe dans le monde professionnel. L’évolution vers des fonctions de responsable est rapide.

Il permet notamment d’obtenir par équivalence les attestations de capacité de transport de marchandises et de commissionnaire.

Le DUT gestion logistique et transport : cette formation universitaire permet notamment d’acquérir des compétences techniques pointues sur les outils de gestion et de se spécialiser dans de nombreux domaines par la suite.

Le titulaire du DUT obtient par équivalence les trois capacités de gestion d’une entreprise de transport : marchandises, voyageurs et commissionnaire de transport.

Le Titre professionnel technicien supérieur en méthodes et exploitation logistique : la formation est organisée autour de nombreux cas pratiques. Spécifique à la logistique, elle assure au titulaire une insertion directe en tant que manager opérationnel.

Les licences professionnelles : complémentaires aux diplômes de niveau bac+2, elles permettent d’approfondir l’aspect managérial du métier et de se spécialiser dans un produit, un domaine ou une technique ou d’acquérir une compétence spécifique en transport, gestion, droit, qualité ou sécurité par exemple.

Pour exercer une fonction de cadre, la préférence des recruteurs va aux titres d’écoles bac+4 et bac+5 et aux masters d’université.

Pour accéder à l’emploi en tant que manager, les recruteurs recherchent des personnes à la fois diplômées et expérimentées. Il est donc particulièrement important d’être attentif au choix du stage en entreprise, même si l’on sait qu’il est délicat de confier des responsabilités à un stagiaire. Le stage doit véritablement s’inscrire dans le projet professionnel et être l’occasion de mettre en pratique les connaissances et compétences acquises en centre de formation. Il doit pouvoir servir de tremplin à l’issue de la formation.

En savoir plus sur le métier d’adjoint/responsable logistique avec notre Fiche repère. Retrouvez toutes nos Fiches repères ici.

Et le marché de l’emploi ?

Les entreprises connaissent un regain d’activité en 2016, compte tenu de l’amélioration de la santé économique du pays, qui bénéficie surtout aux opérateurs logistiques (emballage, préparation de commandes).

Le secteur est en pleine évolution : il s’informatise et s’automatise de plus en plus, générant une professionnalisation et une montée en compétences des acteurs dans le domaine des nouvelles technologies. En outre, cela permet de réduire la pénibilité des tâches et les risques d’accident.

Par ailleurs, la logistique est impactée par des mutations économiques : les entreprises doivent prendre en compte la gestion des problématiques environnementales et énergétiques.

Compte tenu de ces facteurs d’évolution, les entreprises doivent réorganiser leurs services logistiques pour rentabiliser leur activité. Cela a pour conséquence de faire diminuer les effectifs d’encadrement de manière générale, surtout dans les entreprises de moins de 100 salariés. Malgré tout, dans une moindre mesure, les employeurs continuent à recruter des agents de maîtrise et des cadres intermédiaires dans les entreprises de 100 salariés et plus, avec une préférence pour des personnes ayant en moyenne 6 ans d’expérience professionnelle dans le domaine. Leurs principales difficultés de recrutement sont dues au manque de motivation des candidats en premier lieu, ainsi qu’à la pénurie de candidats et à l’inadéquation des compétences attendues.

En 2016, le niveau des recrutements devrait être identique à celui de 2015.
Sources

  • 22e enquête sur les besoins en emplois et en formation dans les fonctions de la logistique. AFT, 05/2016
  • Rapport annuel régional Île-de-France 2015. OPTL, 04/2016
  • Les métiers des transports routiers et de la logistique. Défi métiers, 11/2015
  • 375 000 emplois salariés dans la logistique en Île-de-France. INSEE Analyses n° 13, 02/2015
  • Les métiers du secteur du commerce de détail et de la distribution : fiche 20 responsable logistique magasin. APEC, 03/2013

métier : auxiliaire vétérinaire

Le métier d’auxiliaire vétérinaire est avant tout un métier de services : véritable pivot entre le vétérinaire et le client, ce professionnel est à la fois secrétaire médical, aide-soignant et conseiller de vente. Il doit non seulement s’occuper des animaux en veillant à leur bien-être, mais aussi maîtriser la relation commerciale et la dimension de conseil auprès de la clientèle. En outre, il est régulièrement confronté à la maladie, à la mort et à l’euthanasie des animaux. Il doit également avoir des compétences en secrétariat et en comptabilité. Enfin, l’hygiène et le nettoyage font partie de ses tâches quotidiennes. Polyvalent, il a des activités variées qui peuvent s’enchaîner à un rythme soutenu.

Domaine administratif : il gère les rendez-vous, le planning du vétérinaire et les dossiers clients. Il gère les priorités et les urgences. Il gère également les stocks de produits et de médicaments et passe les commandes auprès des centrales d’achat. Il s’occupe du secrétariat courant du cabinet, il effectue les encaissements et maîtrise la comptabilité.

Assistance technique : lors des consultations, il prépare le matériel médical et assiste le vétérinaire en installant et maintenant l’animal tout en veillant aux règles de sécurité. Lors d’une opération chirurgicale, il prépare l’animal avant l’opération, ainsi que le bloc opératoire et le matériel nécessaire, il aide le vétérinaire avant, pendant et après l’opération. Il doit donc bien connaître l’anatomie des animaux, le matériel médical et savoir utiliser les appareils. Il met en place les pansements et surveille les perfusions, la respiration, le pouls et la température de l’animal. En cas de réanimation, il assiste le vétérinaire. Il surveille l’état de santé des animaux convalescents et repère les signes de douleur ou de faiblesse.

Relation client : il accueille les clients, répond à leurs questions et les rassure. Il délivre les médicaments prescrits par le vétérinaire, donne des conseils adaptés à l’animal sur les produits alimentaires et antiparasitaires et promeut les services proposés par l’établissement. Il gère les situations difficiles liées à la maladie ou au décès de l’animal : tristesse, agressivité, déception ou colère des clients.

Hygiène et nettoyage : il consacre la moitié de son temps à la désinfection, à la stérilisation et au nettoyage des sols, du mobilier, des cages, des vêtements et du matériel de soin. Il participe à l’élimination des déchets et des cadavres d’animaux. Il veille à éviter toute contamination et est sensibilisé aux risques professionnels.

Les compétences attendues : sens de l’hygiène, bon relationnel, faculté d’adaptation, sens commercial, sens de l’organisation et des priorités, rigueur, bonne résistance physique et nerveuse, connaissances pointues en biologie animale et dans le domaine sanitaire.

Les contraintes : il travaille souvent le samedi et peut être d’astreinte les nuits et week-ends.

Les lieux d’exercice : clinique ou centre hospitalier vétérinaire, cabinet citadin ou rural (moins fréquemment), cabinet spécialisé. Dans la majorité des cas, il travaille dans des entreprises de moins de 10 salariés.

Il existe de nombreuses formations pour devenir auxiliaire vétérinaire, mais toutes ne délivrent pas un titre reconnu.

Les durées, contenus et coûts sont également variables. Seuls trois titres sont reconnus par la branche professionnelle vétérinaire ou l’État :

  • le CQP auxiliaire vétérinaire qualifié (CQP AVQ), un titre sans niveau spécifique de la branche des cabinets et cliniques vétérinaires ;
  • le titre Auxiliaire spécialisé vétérinaire (ASV), un titre inscrit au RNCP au niveau IV (bac), délivré par GIPSA-SNVEL ;
  • le titre Assistant de cabinet vétérinaire, un titre inscrit au RNCP au niveau IV (bac), délivré par Ecole des Etablières.

Cependant il y a plus de personnes formées chaque année que de postes à pourvoir. Le marché connaît donc une certaine saturation. Cependant, le turn-over est fort dans ce métier : près de 40 % des professionnels ont moins de 4 ans d’ancienneté dans le métier. La durée moyenne d’exercice du métier est de 10 ans.
Les personnes titulaires du titre RNCP d’ASV ont l’avantage de bénéficier de meilleurs débouchés que les autres.
Elles peuvent en effet s’orienter vers l’élevage, l’éducation canine, des postes en refuges ou en animalerie. En outre, les offres d’emploi demandent fréquemment cette qualification.

De manière générale, les personnes diplômées trouvent plus rapidement un emploi que les non-diplômées, sont mieux rémunérées et exercent le métier plus longtemps qu’elles.

En 2014, on recense 14 000 auxiliaires vétérinaires en France, dont 50 % sont à temps partiel. Le métier est exercé à 90 % par des femmes.

Il y a plus de personnes formées chaque année que de postes à pourvoir. Le marché connaît donc une certaine saturation.

En outre, l’âge moyen est peu élevé : beaucoup d’auxiliaires ont moins de 35 ans et très peu ont plus de 55 ans, ce qui ne permet pas d’envisager d’accéder au métier suite à de nombreux départs en retraite.

Les postes sont souvent pourvus par le bouche-à-oreille, mais il existe quelques sites spécialisés qui diffusent des offres d’emploi, parmi lesquels :

Le turn-over est fort dans ce métier : près de 40 % des professionnels ont moins de 4 ans d’ancienneté dans le métier. La durée moyenne d’exercice du métier est de 10 ans.

Il n’existe pas de publications sur le sujet, mais on peut avancer quelques hypothèses à propos de ce turn-over :

  • les activités liées au nettoyage, aux soins médicaux (confrontation quotidienne à la maladie, à la souffrance et à la mort), aux tâches administratives (secrétariat, gestion et comptabilité) et à la relation client (nécessite de garder son sang-froid) ne correspondent pas aux attentes initiales ;
  • beaucoup de contrats sont à temps partiel, ce qui ne permet pas d’avoir un salaire suffisant après quelques années d’exercice ;
  • il y a, pour les auxiliaires vétérinaires, peu de perspectives d’évolution.

 

Sources :

  • MIP de Louhans (Bourgogne)
  • Fiche CIDJ n° 2.133
  • Fiche ROME Pôle emploi A1501
  • RNCP
  • GIPSA
  • Convention collective nationale des cabinets et cliniques vétérinaires du 5 juillet 1995
  • Lepointveterinaire.fr (Wolters Kluwer France)
  • ASVInfos.com, le magazine web des auxiliaires vétérinaires
  • Pôle emploi (annonces)

Les nouveaux métiers du numérique

Le secteur du numérique regroupe toutes les activités « classiques » de l’informatique (édition de logiciels, construction de matériels, entretien des systèmes d’information des entreprises), mais aussi celles liées au développement d’internet, des réseaux sociaux et à la « digitalisation » de toute l’économie. Toute l’économie est transformée par le numérique avec l’évolution des NTIC, l’arrivée de nouveaux concepts tels que le big data, les objets connectés, le marketing digital, etc. De nouveaux métiers se créent.
Qui sont les professionnels du numérique ?

  • des hommes à 73 % (seulement 27 % de femmes) ;
  • plutôt jeunes : seulement 23 % ont plus de 45 ans (27 % ont moins de 30 ans) ;
  • principalement en CDI (93 %) ;
  • cadres (69 %) ;
  • avec une rémunération brute moyenne annuelle : 47,4 K€ ;
  • franciliens pour 50 % d’entre eux.

Une pénurie de main d’œuvre… mais pas pour tous les profils !

Le numérique est l’un des secteurs qui recrutent le plus en France avec 35 000 embauches annuelles en moyenne (d’après le BIPE, le Cabinet de conseil en analyse stratégique et prospective économique) et 12 000 créations d’emplois nets en 2014. Syntec numérique prévoit plus de 36 000 créations d’emplois d’ici 2018.

Pour autant il n’y a pas de place pour tout le monde : on constate une inadéquation entre les profils attendus par les entreprises et les candidats présents sur le marché. Ainsi 14 % des diplômés bac+2/3 sont au chômage. Les employeurs sont à la recherche de candidats très spécialisés, titulaires d’un bac+3 et surtout d’un bac+5. Les profils d’ingénieurs sont particulièrement recherchés.

Les secteurs du cloud computing, des mégadonnées (Big data), de la cybersécurité et des objets connectés sont ceux pour lesquels il est le plus difficile de trouver des compétences. Par ailleurs, les développeurs représentent près des 2/3 des offres d’emplois.

La croissance des métiers du numérique a lieu au sein des entreprises du secteur numérique, mais également dans les entreprises plus traditionnelles qui se digitalisent !

Zoom sur quelques nouveaux du numérique

On compte plus de 80 métiers dans le secteur du numérique. Les SMACS (Social, Mobilité, Analytics, Cloud et Sécurité) sont les 5 domaines phares du numérique (croissance de + 18 % en 2014) qui touchent plus le domaine du marketing que de l’informatique. Quels qu’ils soient les métiers du numérique nécessitent des adaptations constantes avec l’évolution des nouvelles technologies.
Zoom sur certains d’entres eux.

Famille informatique

Développeur web mobile

Réalise des programmes informatiques spécifiques destinés à l’environnement mobile et nomade. Les projets menés peuvent prendre la forme de sites web spécifiques, de services en ligne, d’applications multimédia comme de jeux vidéo.
Profil : à partir d’un bac+2/3 informatique. Les développeurs confirmés sur certaines technologies (PHP, Java / .Net, Ruby / Python…)  sont très appréciés.
Rémunération : variable en fonction des compétences maîtrisées 35 à 45 K€
Chez les développeurs, selon les cabinets spécialisés, 90% des recrutements se font à moins de deux ans d’expérience.

Ux Designer (designer d’expérience utilisateur)

Il s’attache à optimiser l’expérience des internautes sur un site web de façon à faciliter leur navigation ou à les inciter à l’acte d’achat. L’objectif est d’accroître les ventes en analysant les parcours de navigation mais également en détectant et en anticipant les attentes des utilisateurs.
Profil transversal : profil rare, compétences en graphisme web, architecture de site, webmarketing, référencement, sociologie, psychologie.
Rémunération : 45 – 55 K€

Expert en cybersécurité

Contribue à la mise en œuvre de la protection informatique de l’entreprise. Il est également en charge d’analyser et de traiter les menaces d’intrusion et de définir les plans d’action nécessaires à leur correction ou leur anticipation.
Profil : bac+5 informatique avec spécialisation en sécurité des systèmes d’information, (lien vers les formations en cybersécurité)
Rémunération (débutant) :  38-45 K€
C’est un informaticien très recherché, tant dans le secteur privé que public, les SSII ou les grands groupes, d’où les nombreuses spécialités dédiées à la sécurité informatique ouvertes par les écoles d’ingénieurs ou d’informatique.

Webdesigner (intégrateur web)

Il garantit l’ergonomie d’un site internet, son attractivité visuelle et l’optimisation du parcours de navigation pour l’internaute. Le webdesigner est chargé de la conception graphique d’une interface à travers la réalisation de maquettes. C’est lui qui va définir l’identité visuelle du site en fonction de la marque, de son secteur d’activité et de la cible visée. Il est également en charge de la bonne intégration des contenus (visuels ou applicatifs).
Profil : bac+2/3
Rémunération : 35 – 50 K€

Ingénieur cloud computing
Il est en charge du déploiement, du stockage et de la gestion des données sur des serveurs situés hors de l’entreprise dans des datas centers. C’est un spécialiste des algorithmes, de la programmation et de l’architecture de logiciels et réseaux.
Profil : bac+5 minimum. Il existe des formations spécialisées en cloud computing
Famille web marketing / communication digitale
Le « content marketing » va assurer la communication via des plateformes telles que blogs, réseaux sociaux, sites internet,…

Community manager

C’est un expert des communautés web. Il fédère et anime une communauté d’internautes autour d’une manifestation, d’un site ou d’une entreprise. Il développe la présence de l’événement, du site ou de l’entreprise sur les réseaux sociaux et s’en fait le porte-parole. Il définit des contenus  pour chaque cible (images, vidéos, articles, jeux concours…),  planifie la production, publie et anime les réseaux sociaux et évalue l’efficacité  des actions. Il contribue ainsi  à développer la présence de la marque sur Internet.
Il a également pour mission de préserver l’e-réputation de l’entreprise.
Profil : bac+2/+5 en marketing, communication, relations publiques, journalisme.
Rémunération (débutant) : 30 – 40 K€

Chief digital officer (CDO)

Ce directeur du numérique élabore, coordonne  et accompagne la stratégie numérique de l’entreprise. Il intervient comme interlocuteur central pour la direction générale, les directions marketing et commerciales et la technologie (DSI).
Profil : diplômé d’une école d’ingénieur ou de commerce complété par une spécialisation en webmarketing.
Rémunération : jusqu’à 200 000 euros annuel.
La fonction de Chief Digital Officer est récente dans les entreprises,  mais 40 % des sociétés du CAC 40 et la plupart des grandes sociétés au monde ont nommé des “CDO”.

Traffic manager

A pour mission d’optimiser tous les leviers d’acquisition de trafic sur le web (référencement, partenariats…) afin de donner de la visibilité au site, de générer le maximum de trafic et de chiffre d’affaires.
Profil : à partir d’un bac+2/3 en marketing, communication, informatique
Rémunération : 25-40 K€

Brand content manager

C’est le responsable de la stratégie de contenu d’une marque sur internet. Il a pour mission d’associer une expertise publicitaire (connaissance de la cible, de ses goûts média,…) et un savoir-faire dans la production éditoriale. Il travaille en agence de communication ou chez les annonceurs.
Profil : bac+4/+5 en marketing. Il maîtrise les principaux supports digitaux.

Famille métier de la « data »

On constate une explosion du big data (bases de données d’informations massives. La France espère créer 137 000 emplois grâce au big data à l’horizon  2020.

Data scientist

C’est un expert de la gestion et de l’analyse pointue de données massives.  Il analyse les données des entreprises et des clients et imagine des modèles permettant de faire parler ces données et d’en sortir des indicateurs viables intelligibles pour la direction générale. En France les besoins annuels en data scientists oscillent entre 2 000 et 3 000 personnes. Recrutés par les pure players ou les agences marketing, ces profils intéressent également les banques ou le secteur de la grande distribution.
Profil : bac+5 (ingénieur, statistiques, scientifiques, mathématiques). Quelques formations spécialisées existent. Demande croissante de profils maîtrisant les bases de données MySQL, NoSQL ainsi que les technologies Big data (Hadoop, MongoDB,…).
Rémunération : 35 – 45 K€

Le métier peut être séparé en plusieurs :

  • data miner qui récolte les données à analyser ;
  • data analyst qui administre et créé les bases de données ;
  • data scientist qui interprète et donne un sens aux données.

Sources :

  • Quels sont les nouveaux métiers du numérique ? Frenchweb.fr, 07/2015
  • Les métiers du numérique à la recherche de candidats et de… candidates. Le Monde, 06/2015
  • Beau travail : les métiers du numérique. Medef, 06/2015
  • Les 15 métiers clés du digital. Michael Page, 2015
  • Les salaires des métiers techniques du digital à Paris en 2015, Blog du modérateur
  • Référentiels métiers de la branche du numérique, de l’ingénierie, des études et du conseil et de l’évènement. OPIIEC, 2015
  • Les métiers du marketing digital. Apec, 2015
  • Community manager. Apec, 2016
  • Rapport big data : formations et compétences cloud computing et big data en France. OPIIEC, 12/2015